Dynamisez votre portefeuille d’investissement en y incluant des actifs de la pierre-papier ! Par exemple avec des OPCI (organismes de placement collectif immobilier) ou des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). Ce sont des produits qui appartiennent plus ou moins à la même famille, celle de l’immobilier, mais avec quelques différences par rapport à leur composition et à leur degré de risque.
Dans un premier temps, nous parlerons du principe de base sur lequel reposent ces deux actifs, puis des niveaux de risque et de liquidité pour chacun d’eux.
Les SCPI : des titres de propriété reposant intégralement sur l’immobilier
Voici le principe de base de fonctionnement de la SCPI : plusieurs investisseurs qui souhaitent confier la gestion de leur placement à un exploitant expérimenté s’associent. Ils réunissent leur mise afin de permettre l’acquisition d’un ou de plusieurs biens immobiliers par l’exploitant, appelé société de gestion. Recherche de locataires, collecte des revenus locatifs, entretien et réparation : ce sont les principales missions de ladite société de gestion. Celle-ci prélève les frais divers afférents à la gestion du parc, ainsi que ses propres commissions avant de reverser aux associés leur part de loyers. Cette part est calculée en fonction de leur mise initiale, elle représente des dividendes.
Les OPCI : l’immobilier et les valeurs mobilières comme actifs
Le principe est exactement le même en ce qui concerne les OPCI. Seule différence : la composition de l’actif. Les OPCI intègrent non seulement l’immobilier, le principal ingrédient du produit, mais aussi des actions et des obligations. Ces valeurs mobilières occupent environ 30% de l’actif. Des liquidités sont également injectées dans l’OPCI, à hauteur d’environ 10%.
Ce qui permet à l’investisseur une meilleure liquidité s’il souhaite revendre ses parts. En effet, la revente des parts de SCPI est moins aisée en raison de sa composition à 100% immobilier.
Et qu’en est-il des risques ?
Qu’il s’agisse d’une SCPI ou d’un OPCI, les risques ne sont pas à écarter :
- en ce qui concerne les SCPI, il est à garder en tête que l’immobilier est soumis à des variations ou cycles : favorables et défavorables, en fonction de la conjoncture du marché de l’immobilier. Il existe néanmoins de jeunes SCPI à stratégie innovante, qui ont pour objectif de transformer cette faiblesse relative aux cycles de l’immobilier en principal avantage. Il faut donc savoir choisir la bonne SCPI en s’enquérant sur les meilleures politiques de gestion appliquées par chaque société de gestion afin de minimiser ces risques. Les loyers peuvent être revus à la hausse ou à la baisse, en fonction de la conjoncture du moment.
- en ce qui concerne les OPCI, c’est la fluctuation des obligations et des actions en bourse qu’il faut surveiller de près. L’immobilier est également exposé à certaines tensions comme nous l’avons vu plus haut. Néanmoins, c’est ce point faible relatif à l’absence de liquidité de la pierre qui a été corrigé grâce à l’intégration de dispositifs financiers dans les OPCI.
Quoi qu’il en soit, le type de l’actif offre déjà une mutualisation des risques, de même que la diversification du produit sur le plan géographique.
Comment choisir entre SCPI et OPCI ?
Il faut d’abord déterminer votre profil d’investisseur avant de vous constituer votre portefeuille d’actifs. Les besoins ne sont pas les mêmes pour chaque investisseur. De plus, le rendement et les risques diffèrent pour chaque produit, et pour chaque sous-famille de produits.
Ce sera votre conseiller en gestion de patrimoine qui vous orientera dans votre choix. Il évaluera plusieurs variables : votre situation financière et votre capacité d’endettement, votre niveau d’acceptation des risques, vos attentes, etc.
Les experts sur scpi-8.com vous invitent à aborder ces actifs en profondeur.